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Géraud Portal & Etienne Déconfin – Brothers (2015)
FLAC (tracks) 24 bit/44,1 kHz | Time – 53:24 minutes | 534 MB | Genre: Jazz
Studio Masters, Official Digital Download | Front Cover | © Gaya Music Production
“Brothers” is the fruit of the tandem Portal-Deconfin, two childhood friends from Bourges, who found themselves in New York and who today deliver a common partition logically entitled “Brothers”. This album was conceived just a few weeks after the release of the first album of Geraud Portal, Recall the facts. In 2013, Géraud conquered the United States with his double bass. He lands in New York, in the home of the legendary bassist Bill Lee, father of director Spike Lee. In this house, Géraud met other musicians, also hosted by Bill: Arnold Lee (saxophone), Kush Abadey (drums) and Ben Solomon (saxophone), all three members, moreover, of Wallace Roney’s band. From a studio in the basement, the house quickly becomes a sound laboratory for these young musicians, who work there night and day. A few weeks later, Etienne puts his suitcases at Bill’s house; the quintet of Geraud Portal has just been born. Their first album will be released in February 2014. In tribute to Bill, it bears the name of the neighborhood in which he lives in Brooklyn, “Fort Greene”. Even before the French tour of the quintet began, Géraud and Etienne began writing this second album, which was recorded in December 2013 in New York, at the studio Peter Karl (Brooklyn). Their adventure is now Parisian for our greatest pleasure.
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Géraud Portal – Let My Children Hear Mingus (2018)
FLAC (tracks) 24 bit/96 kHz | Time – 01:32:28 minutes | 1,99 GB | Genre: Jazz
Studio Masters, Official Digital Download | Front Cover | © jazz family
Un son. Brut. Un leadership. Naturel. Charles Mingus, Géraud Portal. Deux fortes têtes qui vibrent pour le blues, l’improvisation, le tempo, inflexible. Celui qu’on tape tellement fort du pied qu’on pourrait s’enfoncer dans la terre. Musique tellurique, dit la critique. Cette terre, Géraud la connaît : un gars du Berry, un amoureux de la forêt, l’écorce épaisse, qui a filé à New York pour peaufiner son bop et en prendre plein les yeux. Après un séjour à Brooklyn chez Bill Lee, la nanny des jazzmen — contrebassiste et père du cinéaste Spike —, vient l’heure du premier album sous l’égide de Coltrane, celui de A Love Supreme. La pulsation ardente de Fort Green Stories marque en 2014 l’arrivée d’un instrumentiste à suivre de près. Pour cela, il faudra enfiler une paire de bottes : de retour en Europe, Portal repose la contrebasse et apprend un autre métier, celui de bûcheron. Musicien libre en chênaies. Aujourd’hui encore, son seul diplôme reste celui de travailleur forestier : un parcours hors-norme, comme ceux de ses héros. Une année s’écoule, Géraud ressort du bois : le brame urbain de Mingus le rappelle à la ville. Le moment, enfin, de s’installer à Paris, où il réunit dans les clubs les copains et revisite les thèmes du contrebassiste. La passion du jeu collectif. L’extravagant Charles M., disparu il y a bientôt quarante ans, considérait son Workshop, dès le milieu des années 50, comme un joyeux laboratoire, un espace où de fortes identités stylistiques, aussi différentes puissent-elles paraître (de Horace Parlan à Jacki Byard, de Pepper Adams à Eric Dolphy), contribuaient à un son, à un propos commun. Ainsi, c’est sur scène, live, en sextet, entouré de solistes hors-pairs de toutes latitudes, que notre jeune trentenaire fait revivre ce répertoire avec une vibration, une force éruptive qui rappelle l’effervescence des grands disques signés chez Atlantic et Columbia. Une musique tout en contrastes, ballades suaves et blues sauvages. Charles Mingus. Géraud Portal. Louis Michaud
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